L’association Du Tarn-et-Garonne aux Grandes Écoles aide les étudiants à s’orienter après le bac

Publication le 26/09/2022 | MAJ le 12/12/2022
L’association Du Tarn-et-Garonne aux Grandes Écoles aide les étudiants à s’orienter après le bac

Rêver, oser et passer le cap, un message que l’association Du Tarn-et-Garonne aux Grandes Écoles essaie de faire passer aux jeunes locaux. Le fait de quitter leur zone de confort n’encourage pas les lycéens à aller au-delà de la licence. Et pourtant, l’association prouve que tout est faisable pour atteindre un but bien défini.

L’orientation postbac reste toujours un sujet difficile pour les lycéens et leurs parents. Le choix du parcours universitaire repose sur plusieurs critères dont le lien avec le métier de ses rêves, la localisation de l’université….

Toutefois, l’association essaie de véhiculer un message positif. Elle expose à son jeune public que les chances sont égales pour les ruraux et les urbains. L’accès aux Grandes écoles de Commerce et aux écoles d'Ingénieur est ouvert à tous et l’obtention des diplômes est faisable pour celui qui se donne les moyens de réussir. Cependant, il ne suffit pas de rêver, il faut passer le cap. Voilà pourquoi les membres de l’association épaulent les jeunes avant même l’obtention du bac.

L’association Du Tarn-et-Garonne aux Grandes Écoles inculque de l’ambition aux jeunes ruraux

L’association étudiante tarn-et-garonnaise fonctionne au travers de témoignage, de partage et d’entraide. Les membres fondateurs poussent leurs cadets à oser avoir une ambition.

Son président Guillaume Vigouroux précise que :

Notre souhait est de faire en sorte que les étudiants n’aient pas peur de viser haut, peu importent les études souhaitées.

Pour ces aînés, le plus important est d’oser rêver d’un avenir meilleur. C’est ce qu’ils essaient de partager à travers les diverses interventions : soit dans les lycées, au sein des centres universitaires ou sur les réseaux sociaux. Quelle que soit la carrière envisagée ou le but professionnel du jeune, l’essentiel serait d’entretenir cette appétence pour les longues études postbac.

Une association qui encourage les lycéens tarn-et-garonnais à pousser les portes des Grandes Écoles

Quitter son lieu de vie, qui plus est sa ville natale, n’est pas évident pour un jeune bachelier. Et pourtant, la ruralité ne constitue pas un frein à l’accès aux universités et aux Grandes Écoles. Ces dernières étant généralement regroupées dans les grandes villes.

Pour expliquer la réticence des jeunes ruraux à se déplacer en ville pour les études, Guillaume Vigouroux confirme que :

[…] les jeunes font moins de longues études que ceux qui viennent des grandes villes. […]

Même si l’association encourage les études au-delà du diplôme de Licence, tous les choix postbac sont encouragés. Et on y parle surtout des incitations à aller dans les Grandes Écoles urbaines. Néanmoins, il existe des possibilités de continuer les études universitaires tout en restant sur place. Étant donné que la région ne compte pas beaucoup d’étudiants, l’accès aux formations n’est pas concurrentiel. Les coûts des études et les loyers des habitations étudiantes y sont aussi moins onéreuses. Il faut savoir que le Tarn-et-Garonne est doté de quelques établissements dont une école d’art, l’Institut supérieur Couleur Image Design de Montauban.

Une association née du vécu de son président

Du Tarn-et-Garonne aux Grandes Écoles est une association à vocation humaine. Elle a été créée par Guillaume Vigouroux, lui-même Tarn-et-Garonnais originaire de Castelsarrasin. Il a cru en ses capacités à réussir et à intégrer Sciences Po Toulouse. À travers l’association, il vise à inciter les lycéens à oser passer le cap, comme il l’a fait. À partir d’un partage d’expérience, Guillaume Vigouroux explique :

On essaie de se faire connaître dans les lycées, pour partager notre expérience. On était dans les mêmes lycées et on y est arrivés. […]

Comme quoi, il est en mesure de comprendre les doutes et les craintes des bacheliers quant aux choix du parcours postbac. Pour l’avoir vécu, il prouve donc que même en étant originaire de petite ville ou village, on peut avoir la possibilité de suivre avec succès des formations dans les grandes agglomérations.

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