Conseils pour monter ses candidatures
Quels que soient vos objectifs de carrière ou votre bagage académique, vous vous trouverez toujours en compétition avec beaucoup d’autres candidats et face à des recruteurs ensevelis sous des montagnes de CV. À vous de passer cette première étape en mettant toutes les chances de votre côté : suivez ces quelques conseils avisés…
• La lettre de motivation
Mettre en avant l’adéquation de son projet et de ses motivations avec le poste visé.
- Présentation
Il est indispensable que vous ne négligiez aucun détail dans la rédaction de ce document. Cette lettre peut tout à fait être dactylographiée, sauf s’il est expressément précisé qu’elle doit être rédigée de manière manuscrite. Dans l’idéal, la lettre de motivation se limite à une page. Il peut cependant arriver, notamment si la lettre est manuscrite, qu’elle s’articule sur deux pages. Une règle d’or : ne pas écrire sur le verso ! Veillez aussi à bien respecter une marge à droite et à gauche, d’écrire droit, proprement et lisiblement.
- Le contenu de votre lettre
Votre lettre de motivation doit répondre à toutes les interrogations, il s’agit ainsi d’évaluer les grandes lignes de votre parcours et vos motivations. Essayez autant que possible d’étayer ces points majeurs par des exemples afin de donner une plus grande lisibilité à votre projet.
Gardez toujours à l’esprit que votre lettre est un véritable document de communication qui doit être argumenté et répondre à une certaine logique. Personnalisez votre lettre : si certaines entreprises peuvent se ressembler, il vous faut néanmoins rédiger une lettre adaptée aux spécificités de chacune. Mettez en avant les points spécifiques de votre parcours professionnel qui sont susceptibles de retenir l’attention du recruteur. Vous pouvez aussi souligner des valeurs ou des produits de l’entreprise visée qui vous poussent à vouloir y travailler.
• Le Curriculum Vitae
- Présentation
La présentation de votre CV est essentielle. En effet, il s’agit d’un document qui permet au recruteur d’examiner et d’évaluer de manière synthétique (une page) votre profil.
Si vous devez accorder beaucoup d’attention dans le choix de vos polices de caractère et dans la manière dont vous structurez les informations que vous mettez en avant, il n’est pas conseillé de se différencier par l’originalité. Il est plus prudent de suivre une mise en page, certes personnalisée, mais plus conventionnelle. Si vous manquez d’idées pour élaborer votre propre présentation, vous pouvez suivre les modèles proposés par la plupart des logiciels de traitement de texte.
Enfin, veillez à ce que ce document ne contienne aucune faute d’orthographe et qu’il respecte les principes dactylographiques fondamentaux (respect des espaces, ponctuation et alignement).
- Le contenu de votre CV
Parcours académique : indiquez vos différents diplômes depuis le baccalauréat, année par année, en commençant par le plus récent, ainsi que les universités ou les écoles où vous avez obtenu ces diplômes. Inutile de donner vos notes. Néanmoins, vous pouvez préciser éventuellement vos mentions ainsi que votre mémoire (si ce dernier est intéressant au regard du poste ou du secteur visé).
Langues et Pack Microsoft : les informations que vous communiquerez dans cette partie ont plus au moins d’importance selon le poste, mais la maîtrise des outils bureautiques de base devient elle obligatoire. Soyez honnête d’autant plus si votre poste à venir requiert des compétences précises. Par exemple, sachez faire la différence entre un anglais courant et un anglais bilingue. Le bilinguisme suppose en effet que vous maîtrisiez parfaitement une langue et toutes ses subtilités.
Expérience professionnelle : faites le détail de chacune de vos expériences professionnelles en précisant à chaque fois votre rôle et vos missions. L’idéal est bien évidemment de mettre en avant principalement les stages qui ont un rapport avec le poste pour lequel vous vous présentez. Si vous n’avez pas effectué de stage et que votre expérience professionnelle se résume à de petits boulots et jobs d’été, essayez de montrer que ces expériences vous ont permis de prendre des responsabilités et qu’elles ont été l’occasion pour vous de découvrir un environnement professionnel particulier. Enfin, évitez de rédiger des phrases trop longues, privilégiez une approche synthétique et structurée.
Centres d’intérêt : c’est en présentant vos centres d’intérêt, vos implications diverses dans des associations, dans des activités culturelles et sportives que vous pourrez le mieux vous différencier des autres candidats. Le recruteur pourra évaluer votre sens des responsabilités ou bien votre ouverture culturelle et votre aptitude au travail d’équipe. Indiquez votre niveau d’implication. Par exemple, précisez si vous êtes membre actif d’une association, trésorier ou vice-président. De la même façon, explicitez votre niveau pour les différents sports que vous avez pratiqués. Enfin, si vos centres d’intérêt sont le cinéma ou la lecture, pointez le mouvement littéraire qui vous intéresse particulièrement ou bien quel réalisateur vous affectionnez.
Attention : Nombreux sont les sites web qui proposent des « templates » (mises en page préformatée) ou des exemples originaux de CV. N’hésitez pas à regarder ce qui se fait ailleurs pour vous inspirer mais n’oubliez pas d’être cohérent ; certains secteurs (industries créatives, communication, etc.) sont plus enclins que d’autres à recevoir positivement une candidature unique en son genre. S’il faut apprendre à se démarquer, il ne faut pas que ce soit au prix de la clarté de votre projet et de la cohérence de votre parcours ! |
Bien avant le fameux « stage de fin d’études » qui conclura la grande majorité des cursus étudiants, il est nécessaire de se forger des premières expériences. Que ce soit grâce à un stage pratique en cours de cursus, à un apprentissage ou à un emploi étudiant, essayez de vous confronter à l’entreprise assez tôt dans votre parcours pour confirmer ou préciser votre projet professionnel.
Le cadre des stages est très souple, fonctionnant sur la base de conventions conclues entre vous, vos institutions de formation et les entreprises. La rémunération est obligatoire pour les stages de plus de deux mois et est d’environ 600€ mais peut être supérieure selon la nature du stage et les structures d’accueil.
Les stages constituent des expériences indispensables pour votre future embauche : beaucoup de jeunes diplômés ont préalablement fait un stage dans l’entreprise qui les a embauchés ! Toutefois, renseignez-vous en amont : certains établissements sont de plus en plus réticents à délivrer des conventions pour les stages « hors cursus ».
• Comment trouver votre stage ?
Décrocher un stage suppose aujourd’hui de bien maîtriser les nouvelles technologies de l’information et de la communication, mais pas seulement ! La recherche de stages se conjugue avec le réseau : faites savoir autour de vous que vous êtes à la recherche d’une mission dans tel service (marketing, communication, production, ressources humaines, vente…) ou dans tel secteur ; discutez avec vos professeurs et n’hésitez pas à mettre vos proches à contribution. L’envoi de candidatures spontanées peut également faire partie d’une stratégie efficace à condition de bien cibler et préparer sa lettre et son CV.
Pour les candidatures en ligne, il est aussi important de bien cibler et de peaufiner ses e-mails et courriers. Beaucoup d’entreprises croulent sous les lettres « standards » qui ont clairement été écrites de manière générique et non pour un poste spécifique. Ciblez le secteur qui vous intéresse et recherchez les rubriques « carrière » ou « emploi » des sites des entreprises susceptibles de vous embaucher.
Astuce : Pensez aussi à écrire aux « opérationnels » et pas seulement à la Direction des Ressources Humaines. Par exemple, si vous cherchez un stage en finance, envoyez alors aussi votre CV au directeur financier des entreprises dans lesquelles vous souhaitez travailler |
Première étape : utiliser Internet pour s’informer sur les entreprises. Les différents sites Internet des entreprises sont une incroyable source d’information. Ils permettent d’en savoir plus sur les produits ou services proposés. Ils offrent également la possibilité de découvrir les projets en cours, de découvrir l’organigramme d’une société, ses valeurs, sa culture...
Si certaines entreprises disposent d’une page emploi/stage, d’autres proposent des rubriques entièrement dédiées au recrutement. Les sites des grands groupes de dimension internationale sont, à ce titre, très complets. Ils mettent à la disposition des internautes des informations sur les métiers proposés, sur les postes à pourvoir et des conseils plus précisément destinés aux jeunes diplômés.
Armez-vous de patience : les premiers refus seront suivis des premiers entretiens, puis d’une première embauche.
Les performances de l’apprentissage attestent de son efficacité : 4 apprentis sur 5 trouvent un emploi à l’issue de leur contrat. De nombreux emplois ne sont pas pourvus dans les métiers préparés par l’apprentissage : l’hôtellerie, le commerce, la construction ou la santé, pour ne citer que les plus importants.
Mais attention, le processus d’inscription en formule d’apprentissage peut varier du très simple au très compliqué. Dans tous les cas, c’est souvent long. Veillez donc à anticiper, en prenant vos marques dès le mois de janvier pour l’année scolaire suivante (demandez des infos aux lycées, universités et écoles).
• Les institutions partenaires de l’alternance
Pour que ce temps passé en situation de vie professionnelle soit une réussite, des règles de fonctionnement très sûres ont été établies. L’apprentissage repose sur un accord entre quatre parties :
- Un apprenti : vous, l’étudiant ; l’apprentissage est d’abord votre choix.
- Une institution de formation : une université, un IUT, un lycée ou une école. Cet établissement peut être public, consulaire ou privé.
- Une entreprise : votre employeur. Il s’agit souvent d’une entreprise locale, pour pouvoir alterner vos déplacements entre le lieu de travail et votre institution de formation.
- Un Centre ou un Institut de Formation des Apprentis (CFA ou IFA) : ces institutions ont la responsabilité administrative des contrats d’apprentissage. Les CFA sont donc des intermédiaires incontournables entre vous et les entreprises. Il arrive que les écoles, les IUT ou les facs aient leur propre CFA (mêmes locaux, même administration). Souvent, ce sont les entreprises qui les gèrent et tous sont en partie financés par les Conseils régionaux.
• Comment vous inscrire dans une formation en apprentissage ?
Dans le cas le plus compliqué, il vous faut :
- Vous préinscrire dans un CFA susceptible de valider votre contrat.
- En parallèle, trouver une entreprise d’accueil qui signe avec vous un contrat d’apprentissage.
- En parallèle, vous inscrire dans une institution de formation (fac, IUT, école, lycée), qui vous accepte sous réserve de recevoir le contrat signé.
Dans le cas le plus simple, il vous suffit de vous inscrire dans une institution de formation qui s’occupe de tout ! Beaucoup d’écoles ont en effet leurs propres CFA et certaines se chargent même de vous présenter à une ou plusieurs entreprises.
Entre les deux, le cas le plus fréquent est le suivant :
- Vous vous inscrivez en même temps dans une institution de formation et un CFA (ex : à l’IUT de Paris V, l’administration inscrit elle-même une partie des élèves dans les CFA de ses entreprises partenaires).
- Votre école, lycée, fac ou IUT vous propose des ateliers de recherche d’emploi et des listes d’entreprises à contacter.
À noter que de plus en plus d’institutions de formation proposent des listes de candidats à des entreprises, qui choisissent elles-mêmes lesquels ont le droit d’être formés en apprentissage ! C’est le cas notamment dans certaines licences professionnelles ou IUT. Chaque entreprise partenaire fait son choix d’un ou plusieurs candidats parmi les étudiants retenus par la fac. Ce sont eux qui ont le droit de signer un contrat d’apprentissage et de suivre les cours de la licence.
Pour décrocher un emploi, il faut du temps et de l’énergie. C’est un parcours du combattant qui peut commencer par un job ou un stage destiné à gagner un peu d’argent, étoffer son CV et engranger de l’expérience pour un emploi durable. Il s’agit d’abord de faire le point sur ses motivations et ses capacités, ensuite de sélectionner un type d’entreprise, enfin d’opter pour un secteur géographique de recherche. En somme, tout un ensemble de questions et de réponses qui aident à construire son projet professionnel.
• Gagner de l’argent avant tout
Vous avez deux options : trouver un job payé bien rémunéré ou limiter vos frais pendant l’exercice de cet emploi. Les postes aux horaires décalés, les emplois de vente avec un fixe et des commissions, les jobs exigeant la maîtrise d’une langue étrangère... sont généralement payés au-dessus du Smic. Vous serez également mieux rémunéré si vous avez déjà une expérience dans le secteur. Face à l’employeur, mettez en valeur vos compétences et votre implication pour négocier un salaire plus conséquent. Limitez les frais de logement ou de déplacements : essayez de trouver un emploi proche de votre domicile ou à proximité d’amis ou de la famille chez qui vous pourrez loger.
C’est votre premier job ! Profitez de ce premier contact avec le monde du travail pour essayer d’explorer un domaine qui vous intéresse et vérifiez qu’il est fait pour vous. Une première expérience dans un secteur est toujours un plus sur votre CV et cela vous permettra d’affûter votre projet professionnel.
Les services du CROUS : des missions pour financer vos études
Vous trouvez de nombreuses offres d’emploi auprès du service E.T.E (Emplois Temporaires étudiants) du CROUS de votre ville. Pour y accéder, il suffit de vous inscrire, sur présentation de votre carte d’étudiant, d’une pièce d’identité et d’une photo d’identité. Un code personnel vous est alors attribué et vous permet également de consulter les offres sur Internet. Pour les étudiants étrangers, un titre de séjour valide est nécessaire. Les annonces proposées peuvent venir soit de particuliers (gardes d’enfants, cours, travaux ménagers), soit d’entreprises (animation, accueil, inventaires, restauration). Il s’agit bien entendu de trouver un travail qui vous aidera à vivre pendant vos études et non d’un CDI définitif.
• L’intérim
Certaines agences de travail temporaire sont spécialisées dans des secteurs propices aux jobs d’été (tertiaire, commerce et vente, télémarketing...). Vous serez privilégié si vous avez une qualification professionnelle (bureautique, vente, informatique, comptabilité, mécanique...). On peut faire de l’intérim dès 16 ans à condition de ne faire ni heures supplémentaires, ni travail de nuit, ni travaux pénibles.
Astuce : Quand chercher un job d’été ? Six mois avant l’été, c’est le moment de solliciter les grandes entreprises et les administrations. Renseignez-vous auprès d’elles sur les dates de recrutement exactes et le type de postes à pourvoir. Cela vous permettra d’ajuster votre CV à leurs besoins. Quelques semaines avant l’été, s’il ne reste plus beaucoup de temps, privilégiez les petites entreprises, les restaurants, les boutiques… ou encore les agences d’intérim. Pour les commerces, les restaurants, les hôtels, vous pouvez privilégier l’approche directe en déposant votre CV en mains propres. Pensez alors à soigner votre présentation et vous parer de votre plus beau sourire : les métiers de service exigent bonne humeur et sens de l’accueil. |
Quelques idées en plus pour un emploi étudiant :
- L’animation : titulaires du BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur), centres aérés, colonies de vacances et clubs de plages vous sont ouverts ! Pour passer le BAFA, il faut se renseigner auprès de la DDJS (Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports) du département où vous habitez.
- Les fast-foods : ils recrutent beaucoup d’étudiants et leur offrent des contrats de quelques heures par semaine durant les périodes scolaires.
- Les vendanges (début septembre à fin octobre selon les régions) : vous pouvez retirer un dossier d’inscription au Pôle Emploi des régions viticoles, dès le mois de juillet.
- La cueillette : ce secteur recrute pour la saison estivale, dans de nombreuses zones rurales.
- Les mutuelles étudiantes : elles embauchent pour les mois de juillet, septembre, octobre. Il suffit de leur envoyer CV + lettre de motivation.
- La municipalité : les villes embauchent beaucoup de jeunes pendant l’été pour des jobs d’entretien (propreté, arrosage, etc.). Renseignez-vous auprès de votre mairie.
Attention : si vous êtes boursier, un emploi de surveillance dans les lycées vous fait perdre le bénéfice de vos bourses. De la même façon, une bourse d’enseignement supérieur n’est pas compatible avec une inscription au Pôle Emploi. Hormis ces conditions particulières, vous pouvez tout à fait être boursier et travailler pendant l’année universitaire. |
La première chose à faire pour trouver un job, un stage ou un premier emploi, c’est de solliciter votre propre établissement (université, école). Les services d’emploi et d’insertion professionnelle se doivent de vous soutenir dans vos démarches ! N’hésitez pas à demander conseil à vos services administratifs et à vos enseignants, tâchez d’obtenir une liste des anciens de votre formation (annuaire) et contactez-les. Bref, tentez avant tout la débrouille, en vous appuyant sur vos réseaux.
• Le Pôle Emploi et les Missions Locales pour l’emploi : vers la vie active
Le Pôle Emploi peut bien entendu vous accueillir et vous aider à trouver un stage, un emploi classique ou un « emploi aidé » : apprentissage, professionnalisation et autres. Son site (www.pole-emploi.fr) recense des milliers d’offres d’emploi.
Créées pour répondre spécifiquement aux besoins des jeunes en matière d’emploi, les Missions Locales et les PAIO (Permanences d’Accueil, d’Information et d’Orientation) proposent différents services pour vous aider dans votre recherche de formation ou d’emploi. Au menu : bilans de compétences, ateliers de découverte des métiers, contacts personnalisés avec les employeurs, ateliers de recherche d’emploi, offres d’emplois et de stages, accès aux stages de formation professionnelle organisés par les régions, accès aux contrats de travail avec formation en alternance… et même aide à la recherche d’un logement, aide aux soins, accès aux droits ! Un site : www.mission-locale.fr
• L’APEC : le meilleur organisme pour les jeunes diplômés à Bac +4/+5
L’Association pour l’Emploi des Cadres s’adresse, entre autres, aux jeunes diplômés de niveau Bac +4 minimum. L’inscription se fait sur le site www.apec.fr. Vous êtes ensuite autorisé à participer à une 1re réunion, puis à divers ateliers animés par des consultants pour vous diriger et vous conseiller. Vous avez également accès à un centre de documentation et pouvez déposer votre CV en ligne. Tout est gratuit.
• Les CCI : de solides alliées, en lien direct avec le monde du travail
La plupart des Chambres de Commerce et d’Industrie proposent des services d’accueil, d’orientation et d’aide à la recherche d’emploi pour les jeunes de leurs « bassins locaux ». Vous y trouvez, entre autres, des listes d’entreprises qui recrutent.
Rencontrer des professionnels, assister à des conférences, lire la presse spécialisée, peut aider à décrypter les spécificités d’un secteur d’activité. Il est important de se pencher sur la question dès le début des études, afin de définir au mieux son projet professionnel. Il faut toutefois admettre que cette démarche n’est pas toujours évidente. Pour vous épauler dans votre réflexion, vous pouvez faire appel à des cabinets de conseil (c’est d’ailleurs le premier métier d’Eduniversal), à des professionnels, à vos enseignants et aussi à vos proches qui vous aideront à mettre en perspective vos objectifs et vos aspirations.
• Se projeter dans l’avenir
S’il est important de se pencher au plus tôt sur son projet professionnel, il n’est pas pour autant nécessaire d’établir un plan de carrière en bonne et due forme. Envisagez plutôt différentes stratégies correspondant à vos velléités et veillez à garder la possibilité d’évoluer vers un autre métier ou secteur.
Pour cela, faites un bilan rapide de votre parcours académique et des compétences acquises, en répertoriant les choses pour lesquelles vous avez un réel attrait. Ayez un regard objectif sur votre niveau en langues et en informatique. Au besoin, n’hésitez pas à vous tester, par le biais du TOEFL ou du TOEIC, par exemple. Étudiez également vos expériences professionnelles et vos centres d’intérêt afin d’en dégager des qualités et défauts constatés à travers différents échecs ou réussites. Il peut aussi être pertinent d’exploiter une passion pour construire son projet professionnel.
Grâce à ces réflexions, vous serez davantage fixé sur vos attentes et, face à un employeur, vous ne donnerez pas l’image d’une personne qui n’a pas suffisamment mûri ses ambitions.
• Se rendre sur le terrain
Afin de ne pas prendre le risque de vous engager dans une voie fantasmée sans avoir d’idée concrète de ce qu’elle implique, envisagez un stage : certainement le meilleur moyen de se mettre en situation. Pensez aussi à :
- vous rendre sur les forums « premier emploi », « jeunes diplômés », « haut potentiel », etc.
- assister à des ateliers ou conférences réunissant les professionnels des secteurs ou fonctions qui semblent vous attirer. L’occasion rêvée de se plonger dans les problématiques réelles et de vérifier votre attrait pour ces questions.
- participer aux concours entreprises, qui consistent à mettre en situation les étudiants lors de jeux-concours qui peuvent éventuellement mener à une embauche, à un stage, à un prix… et vous offrent, de toute façon, l’occasion de vous tester et de vous confronter à la réalité d’une profession.
Astuce : Les Junior-Entreprises, sont des associations de loi 1901 à vocation économique et à but non lucratif. Révélateurs d’esprit d’entreprise, ces Junior-Entreprises (JE) permettent aux professionnels de faire appel aux compétences d’étudiants des grandes écoles et universités françaises pour des missions ponctuelles et rémunérés, ce qui donne l’occasion aux jeunes de mettre en pratique ce qu’ils ont appris en cours. On vous confie des missions telles que des études de marchés, des études informatiques ou de lancements (de service ou de produits), des études agronomiques… qui constituent des expériences très valorisantes sur le marché du travail. Vous y testerez aussi vos aptitudes entrepreneuriales, une bonne idée si vous envisagez un jour de créer votre entreprise. Vous trouverez la liste des grandes écoles ou universités qui comportent déjà une Junior-Entreprise en leur sein sur le site de la confédération nationale sur www.junior-entreprises.com, mais vous pouvez aussi en créer une : il vous faudra réunir une équipe de 4/5 personnes motivées, un projet, obtenir le soutien de votre établissement et trouver un local. La Confédération Nationale se mettra à votre disposition pour la suite. |
L’entrepreneuriat ne cesse de séduire une grande variété de profils et les étudiants ne sauraient faire exception. Véritable mouvement de société vers l’indépendance des professionnels, découvrez dans ce chapitre toutes les structures à connaître pour créer son entreprise.
• La Caravane des entrepreneurs : elle forme et conseille les candidats entrepreneurs pour qu’ils soient capables de reprendre des entreprises et des fonds de commerce (autrefois mobile, la caravane propose aujourd’hui des services dématérialisés qui sont à retrouver sur le site www.caravanedesentrepreneurs.com).
• Le parcours Chance (https://www.chance.co/fr/parcours): vous livrent gratuitement un premier diagnostic concernant votre projet et vous indiquent le parcours le plus adéquat pour sa réalisation.
• Les boutiques de gestion (www.bge.asso.fr) sont réparties sur l’ensemble du territoire français et elles vous accompagnent depuis la recherche d’une idée jusqu’aux deux ans de l’entreprise.
• Les pépinières d’entreprises : comme leur nom l’indique, on ne reste dans les pépinières que le temps d’éclore : après 23 mois maximum, on considère que vous pouvez voler de vos propres ailes. Leur point fort : des locaux aménagés où commencer à peu de frais.
• Les centres de formalités des entreprises (CFE) : un « guichet unique » est ouvert afin de guider les créateurs d’entreprise dans les démarches administratives. Cette prestation est gratuite.
• Les CGA (Centres de Gestion Agréés) : la mission des CGA est d’assister leurs adhérents en matière de gestion en leur faisant parvenir un bilan économique et financier de leur entreprise.
• Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) : via « Entreprendre en France », soutiennent les jeunes entrepreneurs et leur ouvrent les portes des banques. Vous pourrez par exemple assister à une demi-journée d’information gratuite sur les principales étapes de la création.
• L’agence pour la création d’entreprise www.afecreation.fr
• L’institut national de la propriété industrielle www.inpi.fr vous permet de protéger votre idée.
LE STATUT AUTO-ENTREPRENEUR Pour lancer un projet d’entreprise ou pour exercer une activité indépendante à temps partiel, le statut d’auto-entrepreneur est le plus simple à envisager. En quelques clics seulement, vous pouvez créer votre auto-entreprise. Toutes les démarches administratives sont simplifiées et ce régime prévoit une exonération de la cotisation sociale des entreprises pour l’année de création ainsi que les deux suivantes. Cependant, ce régime n’est pas adapté à toutes les situations, principalement du fait du plafonnement du chiffre d’affaires (170 000 € pour une activité de vente ; 70 000 € pour les prestations de services). Avant d’entreprendre toute démarche, consultez le site www.lautoentrepreneur.fr. |
Pour vous renseigner sur la création d’entreprise et obtenir de bons conseils, pensez aussi à vous rendre sur les différents salons des entrepreneurs.
Actualités
Une des rares écoles de management titulaire de la triple accréditation internationale AACSB/EQUIS/AMBA, TBS Éducation fête son 120e anniversaire cette année. L’école est d’ailleurs connue pour son excellence académique et ses programmes de formation axés sur les secteurs en devenir : l’IA et l’analyse des data, la mobilité et l’aérospatiale, la responsabilité sociétale des entreprises ainsi que le développement durable. Et afin de renforcer la diversité au sein de l’école et favoriser la réussite des étudiants, la Fondation TBS Éducation a été créée en 2018. Celle-ci participe au financement de l’incubateur TBSeeds, des programmes de recherche et des projets initiés par les étudiants.
École de commerce post-bac, l’ESDES se prépare à une rentrée des classes des plus animées avec le lancement de huit nouveaux programmes ou spécialisations. Nouveaux bachelors, doubles diplômes, MSc et une formation continue, les nouveaux programmes répondent aux besoins des entreprises, tout en offrant aux étudiants des opportunités de carrière passionnantes et diverses.
Face à une demande croissante des entreprises, les écoles de commerce orientent de plus en plus leur recrutement vers des profils scientifiques. Les profils « double », à la fois ingénieur et manager, se caractérisent par leur connaissance approfondie des aspects techniques de leur domaine d’activité, mais également par leur capacité à diriger des projets et des équipes de techniciens.