Se construire un éventail de compétences variées

Aux yeux des recruteurs, un candidat qui souhaite se faire recruter est examiné en fonction de la cohésion entre ses différentes compétences et les besoins de l’entreprise. Car, il ne faut pas oublier que, si chaque profil est nécessairement unique et démontre une association de savoir-faire et de savoir-être propres à son expérience et à ses décisions, les employeurs ont eux des critères définis pour l’accession à un poste particulier.

Se demander « quelles sont les compétences dont j’ai besoin pour atteindre mon objectif professionnel ? » est ainsi primordial dans un contexte d’orientation. Mais les compétences techniques ne suffisent évidemment pas : curiosité, adaptabilité, capacité d’apprentissage et bonne connaissance des problématiques professionnelles d’un étudiant sont autant de savoirs qui faciliteront votre entrée dans le monde du travail. N’oubliez pas que les compétences sociales compteront aussi grandement pour votre future carrière.

• Comment faire ?

  • Se construire un parcours dynamique et personnalisé

À moins que votre projet professionnel n’exige qu’une formation courte et axée sur la professionnalisation et que le secteur que vous avez sélectionné ne soit pas très sélectif et donc peu soumis à la concurrence, faire de son parcours un schéma unique est essentiel. Au vu de la grande variété des formations proposées en France et à l’étranger, un étudiant n’ayant envisagé que les formations autour de chez lui ou dans un seul et unique établissement aura tendance à laisser une mauvaise impression. Un responsable des Ressources Humaines pourra se méfier grandement de ce manque de mobilité d’esprit.

Pour se construire un parcours sur mesure, renseignez-vous sur les passerelles entre établissements, les programmes d’échanges, les partenariats et autres offres de doubles-diplômes qui sont autant de possibilités pour acquérir des compétences uniques et solides.

  • Avoir des expériences pertinentes et variées

Les expériences que vous allez utiliser sur votre CV une fois votre formation terminée ne doivent pas se résumer uniquement à celles que vous avez expérimentées dans votre cursus. Si le choix des stages est important, chercher et démontrer d’autres projets parallèles sont de grands atouts pour la construction de votre profil professionnel. Par exemple, si vous souhaitez travailler dans l’humanitaire, être bénévole dans une association incarnera votre motivation et votre engagement. Dans un autre domaine, de nombreux étudiants ont par exemple lancé des blogs sur leur domaine de prédilection afin de développer leurs connaissances et leur réseau.

De même, participer à une association étudiante accordera à votre CV une expérience supplémentaire à ne pas négliger tant les projets associatifs sont appréciés des recruteurs. Accordant autonomie et démontrant une vraie proactivité, ce genre d’association est surtout une aventure humaine où curiosité, découverte et débrouillardise seront toujours au rendez-vous .

Avec le développement de programmes d’échanges étudiants, on note l’accroissement des parcours internationaux, des initiatives de bourses d’études et l’augmentation des doubles diplômes, toutes disciplines confondues. L’étudiant est de plus en plus curieux et décidé : il ose en effet un peu plus dès lors qu’il est aidé par des outils qui lui permettent de mieux anticiper, gérer, optimiser et financer son départ ! 

La mobilité internationale, tant des étudiants que de leurs enseignants et des dirigeants d’établissements, est à la fois positive et nécessaire. Il s’agit en effet d’un moyen primordial pour les établissements d’enseignement supérieur et les laboratoires de recherche de rester ou de devenir compétitif et de développer une coopération internationale durable. 

En favorisant les échanges internationaux, les traditionnelles nations d’éducation consolident leur position ou s’organisent pour réussir ce challenge. À leur côté, des pays d’éducation émergeants séduisent de plus en plus d’étudiants, même ceux qui viennent de pays « cotés » en matière de poursuite d’études. Viennent-ils chercher un dépaysement, un réel apprentissage professionnel ou une expérience personnelle formatrice ? Peut-être un peu tout cela à la fois tant il est vrai que des universités dites « petites » tendent à offrir des prestations de plus en plus qualitatives. L’offre se multiplie, s’enrichie et laisse souvent le « consommateur » un peu perplexe et dérouté.

Comment faire ?

Partir afin de réaliser une partie de ses études à l’étranger est une opportunité à saisir mais aussi à provoquer. Malheureusement, aujourd’hui encore et malgré la multiplication des initiatives, l’étudiant français est globalement assez seul face à ses aspirations internationales : les recherches d’informations, l’élaboration de son dossier de candidature et le financement de son départ à l’étranger demeurent complexe pour qui est novice dans ce genre de démarches. 

Définition : Erasmus + et Erasmus Mundus à l’Université

Programmes d’échanges entre établissements universitaires internationaux prévoyant un minimum de 2 semestres à l’étranger, Erasmus + (au sein de l’Union Européenne) et Erasmus Mundus (au sein du monde entier mais à partir du master) favorisent l’accès aux bourses internationales pour les jeunes voyageurs et ont déjà participé à la mobilité de plus de 2 millions d’étudiants depuis leur lancement en 1987.

Développé sur le modèle LMD, les étudiants partant un an dans un établissement étranger, suivent une formation s’inscrivant directement dans leur cursus et valident les crédits ECTS nécessaires pour reprendre directement le fil de leurs études en France.

De multiples associations et réseaux peuvent éclairer les futurs étudiants internationaux (anciens étudiants, professionnels, association d’écoles, club de professeurs ou de deans…). Les États et ONG se penchent eux aussi très sérieusement sur la question. C’est également dans ce souci que l’ACUNS (Academic Council of United Nations System) a été créé.

  • Savoir quand partir

Que ce soit dans le cadre d’un ERASMUS pour les universités (voir encadré ci-contre) ou dans celui d’un échange issu d’un partenariat entre votre école et d’autres établissements internationaux, les spécialistes conseillent toujours d’envisager des études à l’étranger une fois l’étudiant doté d’un bagage minimum. S’il n’est jamais trop tard pour partir, il peut arriver que ce soit « trop tôt ». En effet, de nombreux établissements favorisent les étudiants de Master 1 puis, ensuite, ceux de Licence 3, pour l’attribution des places disponibles. Au sortir du Baccalauréat, le jeune étudiant n’ayant pas encore intégré le milieu de l’enseignement supérieur français, il ne parvient que difficilement à démontrer l’engagement et l’implication que nécessite un long séjour d’études.

  • Savoir où partir

À cette question, il n’y a pas de réponse miracle car la réalité peut-être bien différente de l’idéal souhaité : établissements et universités n’offrent pas, bien souvent, les mêmes opportunités, et cela même d’une année à l’autre. Malgré bon nombre d’initiatives gouvernementales et européennes, les places pour ce genre de mobilité sont, proportionnellement au nombre d’étudiants, assez rares et les destinations les plus privilégiées sont bien souvent réservées aux meilleurs étudiants.

Malgré tout, un premier critère de choix s’impose de lui-même : vous faut-il partir étudier dans un pays anglophone ou dans un pays non-anglophone ? Privilégier une destination où la langue nationale est la plus mondialement parlée, dans l’optique de se doter d’un profil international, est toujours pertinent et vous ouvrira les portes des plus grandes entreprises étrangères aussi bien que celles des services internationaux d’entreprises françaises.

Cependant, choisir un pays à la langue moins répandue et ainsi se construire un profil ultraspécialisé peut être une bonne option : ainsi, une fois sur le marché de l’emploi, vous vous situerez sur un secteur beaucoup moins concurrentiel où vos compétences techniques et linguistiques feront la différence. Si vous souhaitez par exemple travailler et vous expatrier en Allemagne une fois votre formation achevée, une formation qui propose un échange avec une université ou une école allemande sera d’autant plus appréciable.

  • Savoir combien de temps partir

Le débat fait rage entre les spécialistes de l’enseignement et de l’insertion professionnelle. Si certains estiment qu’un séjour estudiantin ne doit pas faire moins d’une année complète, afin de lui permettre de se confronter à la culture ainsi qu’à la manière de penser du pays d’accueil et d’en retirer un enseignement véritable et pérenne, d’autres considèrent toute expérience, tout contact avec l’international est source d’enrichissement. Cependant, un minimum de 4 mois (un semestre) reste observable : moins rendrait votre expérience peu significative aux yeux d’un recruteur et ne vous pousserait qu’à une approche très superficielle du pays d’accueil et une maitrise très parcellaire de la langue.

Définition : Diplômes co-habilités et double-diplômes

Programmes d’échanges entre établissements internationaux, universités comme écoles, les cursus co-habilités et double-diplômes sont l’occasion de partir réaliser une partie de ses études dans un établissement partenaire et d’obtenir ainsi le diplôme étranger simultanément au diplôme français.

Gage de qualité, ces formations se développent de plus en plus, démontrant l’importance grandissante de l’internationalisation pour les établissements supérieurs. Cependant, chaque universités et écoles proposant ce genre de cursus ont un recrutement et une organisation propre. Renseignez-vous bien sur l’offre des formations disponibles afin de bien connaître les conditions de départ.

Vous souhaitez étudier ou faire un stage à l’étranger et avez besoin d’un soutien financier ? Sachez vous entourer dans vos choix et considérez les différentes possibilités de départ : 

-Les bourses de voyage et de mobilité 

Elles sont destinées à couvrir les frais de transport des stagiaires dans les entreprises étrangères. Les dossiers sont à retirer dès le 1er mars et à déposer le 31 mai au plus tard auprès de votre établissement. Vous devez être boursier et votre demande doit être soutenue par votre établissement. Le passeport mobilité concerne quant à lui les étudiants des DOM-TOM qui sont inscrits dans des établissements de France métropolitaine ou d’outre-mer afin de suivre des études inexistantes ou saturées dans leur lieu d’origine. Il donne droit à un billet aller-retour par année universitaire, et est pris en charge à 50% pour les non-boursiers.

- Les bourses ERASMUS, COMENIUS et LEONARDO 

Le programme SOCRATES, qui regroupe ERASMUS et COMENIUS, est le principal soutien financier proposé aux étudiants français. Dans le cadre des échanges d’étudiants ERASMUS (période de 3 à 12 mois), vous bénéficiez toujours de vos bourses, prêts et couverture sociale déjà attribués. Vous recevez un minimum de 50 € par mois qui peut être complété par des sommes plus ou moins importantes selon le pays d’accueil. Dans le cadre de COMENIUS, vous pouvez être assistant dans un établissement scolaire étranger si vous êtes étudiant en langues étrangères et que vous vous destinez à l’enseignement. Le montant de la bourse COMENIUS varie selon le pays d’accueil. Enfin, le programme LEONARDO vous permet d’effectuer un stage de 3 à 12 mois dans une entreprise d’un état membre de l’UE ou de l’Espace économique européen, si vous préparez un diplôme professionnel (du Bac pro au diplôme supérieur). 

- Les bourses de voyage ZELLIDJA 

Si vous avez entre 16 et 20 ans et que vous souhaitez découvrir le monde, cette bourse d’un montant allant jusqu’à 900€ vous permet de mettre au point un projet de voyage que vous réalisez sur place grâce à ces fonds. À votre retour vous devrez proposer un « carnet de voyage » ainsi qu’un rapport de votre étude et les comptes précis de vos dépenses. 

- Les bourses FULBRIGTH de la Commission franco-américaine

Reposant sur une certaine excellence académique, les bourses Fulbright permettent notamment de financer votre séjour aux Etats-Unis, dans le cadre du programme MICEFA auquel participent une majorité d’universités parisiennes.

- Il existe d’autres bourses moins connues et souvent plus difficiles d’accès :

Le ministère des Affaires étrangères s’occupe des programmes Lavoisier et Duo-France ainsi que des financements proposés par les gouvernements étrangers. Les ministères de l’Agriculture, de l’Économie et de la Recherche peuvent également vous aider à financer vos séjours à l’étranger.

Témoignage

Le programme Erasmus : au-delà de la mobilité, un véritable enrichissement
Julian LENEVEUX, étudiant en M2 Droit des Affaires Internationales (Université de Tours)

Après trois années universitaires, j’avais la sensation d’avoir perdu mes repères au niveau des langues vivantes, notamment l’espagnol. Je conservais quelques heures de cours d’anglais dans le cadre du TOEIC, mais cela était insuffisant pour appréhender correctement mon avenir professionnel. Partir à l’étranger était indispensable et le programme Erasmus, de par sa notoriété, présentait suffisamment de garanties. Je suis parti à Valence, en Espagne. J’ai d’abord été frappé par la différence de l’approche pédagogique de l’université hispanique. Nous choisissions nous-même nos cours. Sur place, l’investissement était total, tant au niveau des études que du « culturel ». Quand je n’étais pas en cours ou en période de révision, je voyageais, rencontrais les Valenciens... Des gens très ouverts.

J’en retire clairement un enrichissement personnel. L’Espagne n’est pas à proprement parler un pays lointain, mais le dépaysement existe et se montre bénéfique. J’en ressors bilingue, mais également plus mûr, avec un regard peut-être plus ouvert, plus curieux sur le monde et les autres cultures. Le point négatif, c’est la nostalgie qui suit une expérience comme celle-ci... J’y repense souvent, des personnes me manquent. Concernant la validation des ECTS, le programme Erasmus m’a semblé formidablement organisé ; j’ai même obtenu une mention. Leur calcul était présenté en amont, aussi je savais d’ores et déjà ce qu’il me restait à faire pour obtenir les 60 ECTS nécessaires. Un an après mon retour, je constate que cette expérience a bien porté ses fruits : j’ai obtenu un stage de 6 mois dans une ambassade en Amérique latine, au Pérou ! Je pars d’ailleurs dans quelques semaines.

Votre réussite dépendra, évidemment, en premier lieu de votre implication dans vos études et de vos résultats, mais aussi des moyens que vous saurez mettre à votre disposition. La maîtrise du soft skill qu’est l’informatique et plus largement Internet sera un atout important, aussi bien dans le cadre de la réussite de vos études que dans celui de votre insertion professionnelle, et vous ouvrira de nombreuses portes.

• Se former aux bonnes pratiques

Excepté pour les étudiants appartenant à un cursus informatique ou digital et qui, par conséquence, se verront obligatoirement dispenser des UE sur le sujet, il vous appartiendra bien souvent d’être pro-actif dans cet apprentissage. Un esprit curieux et au courant des derniers outils et des dernières innovations digitales se forge avec de la patience et de la pratique, et bien souvent de manière autonome.

Heureusement, par défaut, de nombreuses formations postbac incluent automatiquement un enseignement minimum (maîtrise des logiciels de bureautique tel que Word, Excel, PowerPoint) qu’il vous appartiendra de pousser par vous-même. Si votre formation ne propose pas ce genre de cours, n’hésitez pas à vous renseigner à propos des UE libres disponibles.

• Se construire une e-réputation et un réseau

Présents sur toutes les lèvres, l’e-réputation et le réseau professionnel sont deux nouveaux grands enjeux de l’insertion sur le marché de l’emploi. Veillez, en cours d’études, à créer votre profil sur les principaux réseaux sociaux professionnels (LinkedIn et Viadeo) afin de vous rendre visible auprès des recruteurs et construire autour de votre projet et au fil de vos rencontres un réseau de professionnels solide.

• Valider ses acquis

En tant que compétences, la maitrise du numérique peut aussi faire l’objet d’une certification. Successif au B2i (Brevet informatique et Internet), le C2i se divise en deux niveaux :

• un niveau 1 d’exigence applicable à tous les étudiants et les stagiaires de formation continue. Il est recommandé d’acquérir ce certificat dès le début des études supérieures.

• un niveau 2 faisant l’objet d’exigences plus élevées en fonction des orientations professionnelles des formations dispensées. Ce second niveau doit être acquis au niveau du Master 2. Parmi les C2i niveau 2, on trouve les options « Enseignant », « Métiers du droit », « Métiers de la santé » et « Métiers de l’ingénieur ». Pour davantage d’informations, rendez-vous sur www.c2i.enseignementsup-recherche.gouv.fr

• Rester à l’affût des nouveautés

Être à la pointe des nouvelles technologies n’est malheureusement jamais acquis et pour cause, ces dernières et leurs usages évoluent très rapidement. Pour ne pas rater le coche, suivez l’actualité des sites spécialisés et surtout ne manquez pas d’interroger les aficionados de l’informatique car c’est à leur contact que l’on apprend le plus rapidement. Par exemple, pourquoi ne pas montrer votre créativité et vos compétences en réalisant un CV vidéo ou un CV en ligne sur votre propre site web ?

Quelques sites web à suivre : www.presse-citron.net, www.begeek.fr, www.zdnet.fr, www.usine-digitale.fr...

Si vous souhaitez améliorer la maitrise d’une langue étrangère sans avoir à réaliser une partie de vos études à l’étranger, et ce quel que soit votre projet professionnel, plusieurs options s’offrent à vous pour pouvoir mettre en avant sur votre CV cet important atout.

• Partir en séjours linguistiques  

Il semble évident que le meilleur moyen d’apprendre une langue étrangère reste de s’immerger dans la culture du pays. Parmi les différentes manières de procéder, on note l’expatriation dans le cadre de ses études ou d’un stage.  

Plus courts et plus simples : les séjours organisés. De nombreux lycéens et étudiants profitent de leurs vacances pour aller goûter à la culture d’autres pays. Beaucoup d’organismes privés existent, étudiez leur réputation auprès des enseignants et de ceux qui sont partis avant vous.

Partir seul est également envisageable. Renseignez-vous à l’avance sur les questions administratives, mais si vous restez dans l’Union européenne, vous ne devriez rencontrer aucun problème de cet ordre.

• Profitez des cultures étrangères  

Les langues sont sans doute le domaine dans lequel les étudiants cherchent à approfondir toujours plus leurs connaissances. Commencez donc par vous renseigner au sein même de votre établissement, il existe forcément des systèmes de tutorats et de cours optionnels (UE libres à la fac) pour vous aider à progresser.

Accueillez les étudiants étrangers dans votre vie quotidienne durant leur séjour ! Ils auront de bien meilleurs souvenirs de notre pays, vous construirez des amitiés internationales et profiterez d’échanges interculturels passionnants – tout en vous préparant à être vous-mêmes étranger(ère) quand vous partirez à votre tour. La méthode du « tandem » peut se révéler très fructueuse (exemple : vous parlez une heure en français, puis une heure en anglais).    

Regardez des films en version originale si vous en avez l’occasion et utilisez l’outil Internet pour internationaliser votre culture et vos centres d’intérêt.  

Très efficaces, pensez également aux organismes dépendant des gouvernements étrangers. Les plus connus sont le British Council, le Goethe Institut et l’Institut Cervantès. Tous proposent des cours de soutien et des dispositifs pour passer les tests de langues .

• Passer des tests de langue

Les tests de langue, dont l’importance grandit sans cesse, sont de mieux en mieux reconnus par les établissements du supérieur et les entreprises. Des programmes de formation exigent d’obtenir des notes minimums dans certains tests. Une approche sereine et confiante reste votre meilleur atout pour les aborder.

Les tests d’anglais

- L’IELTS (International Language Testing System) est très utilisé pour vous tester à l’entrée des établissements anglophones (s’inscrire au British Council). 

- Le Certificate of Proficiency in English (CPE) est souvent passé par les élèves de prépas littéraires ou de licence de langues (niveaux intermédiaires : First et Advanced). Il prouvera votre connaissance de la culture britannique. Renseignements sur www.cambridgeesol.org.

- Le Test Of English as a Foreign Language (TOEFL) est le plus connu et le plus généraliste des tests d’anglais. Une bonne note au TOEFL (250 sur 300) est particulièrement utile pour partir étudier dans un pays anglo-saxon (il a été créé pour ça) mais aussi pour prouver votre niveau auprès des employeurs. Infos sur www.toefl.org.

- Le Test Of English for International Business (TOEIC) est centré sur les questions de communication et de travail en entreprise. Il est régulièrement passé par les étudiants des grandes écoles de gestion et des écoles d’ingénieurs (qui exigent un score minimum de 700 ou 800 sur 1000).

- Totalement orienté « Business » et management, le GMAT (Graduate Management Admission Test) teste avant tout vos aptitudes à la gestion... mais en anglais (contrairement au TAGE MAGE, test de gestion en français). Il est utile dans l’univers des universités étrangères orientées management et des programmes MBA. Renseignez-vous auprès des institutions que vous comptez intégrer. Infos sur www.mba.com. 

À noter que beaucoup d’écoles du supérieur rendent obligatoire le fait de préparer et réussir un test d’anglais, sous réserve de vous délivrer votre diplôme. Keep up !  

Les principaux autres tests

Allemand

Diplôme de Compétence en Langue (DLC)

ZD

DAF

ZMP

ZOP

WIDAF

Espagnol

Diplôme de Compétence en Langue (DLC)

DELE

ELYTE

BULATS

 

 

Italien

Diplôme de Compétence en Langue (DLC)

CILS

CLIP

 

 

 

Un site qui répertorie l’ensemble des tests de langue pour partir étudier en Europe :  www.euroguidance-france.org (Rubrique « Europe mode d’emploi » - « Les tests de langue »)

De l’aide humanitaire en passant par l’édition d’un guide des bonnes adresses, de la gestion des activités sportives à l’élaboration d’événements culturels, chaque étudiant peut trouver un projet passionnant dans lequel s’investir et s’épanouir. Voici quelques idées et domaines dans lesquels votre sens de l’organisation et des relations pourra s’exercer. La plupart de ces associations font l’objet d’élections annuelles, mais rien ne vous empêche d’en créer une de toutes pièces s’il n’en existe aucune au sein de votre établissement.

Comment financer un projet associatif étudiant ?

Ici, le mot clé est : « diversification » des partenaires financiers. Parmi les sources de financement les plus couramment citées, on note :

• Votre établissement : une subvention de votre administration représente un « strict minimum », sachez négocier avec vos directeurs. Chiffre espéré : de 1 000 à quelques milliers d’euros.

• Un « parrain de promotion » : une entreprise intéressée par les étudiants de votre secteur peut signer un chèque au BDE, en échange de visibilité dans votre institution pendant 1 ou plusieurs années (affiches, banderoles, conférences et événements divers). Chiffre espéré : de 3 000 à 50 000 € (dans les écoles les plus prestigieuses).

• Des subventions « par projet » : de nombreuses institutions publiques (voir notamment les sites du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative et des CROUS) financent vos associations au cas par cas, c’est-à-dire en vue de réaliser un projet précis (challenge sportif, semaine culturelle…). Pensez à solliciter les collectivités territoriales les plus proches (Conseils régionaux et généraux, mairies). Chiffre espéré : de 1 000 à 5 000 € par projet.

• Des entrées d’argent « événementielles » : lors des soirées payantes et autres festivals de cinéma.

N’oubliez pas de solliciter les entreprises dont les produits vous intéressent (grande consommation, moquette...), elles pourront vous apporter une aide en nature, contre de la visibilité (grande consommation).

Une association étudiante, c’est aussi…

• Un accès privilégié à la culture (pour vous et vos camarades)

Les institutions culturelles courent après les étudiants. Que ce soit les musées, les théâtres, les opéras ou les médiathèques, tous ont du mal à saisir ce public si intéressant à fidéliser. Du coup, ces établissements (notamment publics) sont à l’affût de partenariats privilégiés avec BDE et associations d’animation culturelle. N’hésitez pas à les appeler pour obtenir des tarifs privilégiés, des visites de groupe, des rencontres avec les artistes. Cela fonctionne très bien.

• Le divertissement & les voyages

Une des grandes missions des Bureaux Des Elèves (BDE) consiste à animer les campus (soirées, spectacles, tournois sportifs…) et à emmener en voyage les étudiants qui le souhaitent (week-end ou semaine au ski, par exemple). Soyez sur vos gardes avec les sociétés de service que vous sollicitez : elles se battent à coups de tarifs dégriffés pour vous satisfaire… mais elles risquent de se rattraper sur les prestations.

Il s’agit de contrer leur plus fort atout : le manque de mémoire des BDE (les équipes changent chaque année et les nouveaux sont toujours aussi naïfs). N’hésitez pas à appeler les anciens, mais aussi les autres écoles et universités de votre ville. Enfin, n’oubliez pas les valeurs sûres, leurs prix sont parfois plus élevés mais au moins chez eux les résultats sont là (SNCF, UCPA, réseau des auberges de jeunesse…).

Les associations

Dans toutes les écoles et dans la plupart des établissements vous trouverez :

• Le Bureau des Elèves (BDE) : son rôle traditionnel est de ponctuer la vie de l’école par de nombreuses animations, soirées, week-end d’intégration, Gala, rallye… mais aussi d’assurer le lien entre l’administration et l’ensemble des élèves !

• Le Bureau des Sports (BDS) : les sports collectifs permettent de créer un esprit de groupe et de représenter son école lors de diverses compétitions (universitaires et inter-Grandes Écoles). Vous encadrerez la semaine de ski, ferez vivre le club de voile…

Plus rare, vous pouvez rejoindre ou créer :

• Le Bureau des Arts pour promouvoir les activités et les événements culturels.

• Le Bureau de l’Humanitaire se livre à des collectes alimentaires, vestimentaires et autres, distributions de repas aux sans-abris, journées Don du sang, formations secouriste, aide tibétaine... et participe à différents événements humanitaires.

• Le Bureau de l’International accueille les étudiants étrangers et leur permet de se sentir bien et de s’intégrer. Au programme : visites, présentation par les étudiants en échange de leur université et pays d’origine, échanges de conversation.

• Le Bureau du Multimédia : besoin d’aide en informatique ? Ateliers de découvertes logiciels, photo et vidéo numérique, forum, mailing, blog étudiant, partage de ressources...

Leader en France en matière d’orientation étudiante, l’agence Eduniversal prend un temps d’avance face aux enjeux actuels d’internationalisation des compétences et pose la première pierre d’une fédération mondiale de l’éducation.

L’enjeu de cet outil (www.eduniversal-ranking.com) est de permettre aux étudiants de choisir, en fonction de leurs ambitions et de leurs moyens, la meilleure école pour leur parcours et ce au sein de la région de leur choix, partout dans le monde. La Sélection Officielle d’Eduniversal est une sélection universelle de 1 000 business schools répertoriées selon leur capacité à rayonner à l’international. Réparties au sein des principaux pôles académiques mondiaux et regroupées en 9 zones géographiques, ces 1 000 business schools représentent plus de 150 pays et par là même 97 % de la population du globe !

Cette cartographie mondiale repose sur 5 principaux critères d’évaluation et s’impose comme étant la seule sélection conçue tel un méta-système : elle propose une synthèse des outils d’évaluation nationaux et internationaux des écoles (accréditations obtenues, niveau de reconnaissance étatique, principaux classements, etc.).
Afin d’assurer le bon fonctionnement et la rigueur de cet outil novateur et fondamental, un comité scientifique composé de 9 experts a été mis en place (doyens ou anciens doyens de business schools prestigieuses, dirigeants d’associations académiques internationales, membres de réseaux de deans, etc.) tous reconnus aussi bien dans leur zone d’influence académique qu’à l’échelle internationale. Universelle en ce qu’elle est mondiale, cette sélection participe par ailleurs à une réelle démocratisation des études supérieures dans la mesure où elle veille à s’ouvrir aux 1 000 business schools qui, à travers le monde, sont en mesure de vous proposer la formation la plus en adéquation avec vos aspirations, moyens, attentes et enjeux.

À consulter absolument !

Le palmarès 2021 de l’Eduniversal Masters Ranking, classement mondial des meilleurs Masters et MBA, a été publié en avril dernier.

Il propose aux étudiants de se repérer non seulement dans le panorama des business schools, mais de trouver dans la spécialité qui les intéresse le programme adéquat quel que soit le pays, selon 3 critères :

  • réputation du programme
  • salaire de sortie
  • satisfaction étudiante

 

Étudier autrement…

Dans le contexte économique actuel, la question de la recherche d’emploi une fois son diplôme en poche est souvent une source d’inquiétude. S’il est vrai qu’étudier à l’étranger confère une véritable valeur ajoutée à un CV, certaines écoles offrent encore davantage en garantissant l’insertion professionnelle de la totalité de leurs étudiants.

C’est en effet le cas de Xavier Institute of Management and Entrepreneurship, à Bangalore, en Inde, qui depuis des années a pour politique de placer 100 % de ses diplômés au sein de grandes entreprises. Pour ce faire, elle consacre une semaine par an (placement week) à cette question au cours de laquelle elle invite les entreprises les plus prestigieuses à se rendre sur le campus afin de pré-recruter les étudiants avant même qu’ils aient obtenu leur diplôme.

Actualités

Publication le 28/03/2023 | MAJ le 28/03/2023

Une des rares écoles de management titulaire de la triple accréditation internationale AACSB/EQUIS/AMBA, TBS Éducation fête son 120e anniversaire cette année. L’école est d’ailleurs connue pour son excellence académique et ses programmes de formation axés sur les secteurs en devenir : l’IA et l’analyse des data, la mobilité et l’aérospatiale, la responsabilité sociétale des entreprises ainsi que le développement durable. Et afin de renforcer la diversité au sein de l’école et favoriser la réussite des étudiants, la Fondation TBS Éducation a été créée en 2018. Celle-ci participe au financement de l’incubateur TBSeeds, des programmes de recherche et des projets initiés par les étudiants.

Publication le 24/03/2023 | MAJ le 24/03/2023

École de commerce post-bac, l’ESDES se prépare à une rentrée des classes des plus animées avec le lancement de huit nouveaux programmes ou spécialisations. Nouveaux bachelors, doubles diplômes, MSc et une formation continue, les nouveaux programmes répondent aux besoins des entreprises, tout en offrant aux étudiants des opportunités de carrière passionnantes et diverses.

Publication le 16/03/2023 | MAJ le 16/03/2023

Face à une demande croissante des entreprises, les écoles de commerce orientent de plus en plus leur recrutement vers des profils scientifiques. Les profils « double », à la fois ingénieur et manager, se caractérisent par leur connaissance approfondie des aspects techniques de leur domaine d’activité, mais également par leur capacité à diriger des projets et des équipes de techniciens.